Critique: Les délices de Tokyo
Quelle chance d'avoir découvert, un peu par hasard, ce roman traduit du japonais qui n'est même pas disponible en anglais.
Les délices de Tokyo raconte l’histoire d’un homme qui travaille dans une boutique de doroyaki, de petites pâtisseries japonaises qui ressemblent à deux crêpes plates avec une garniture de pâte de haricots sucrée. On comprend que l’homme est endetté aux propriétaires de la boutique et tente de repayer sa dette au fil d’années écoulées à confectionner et vendre ces pâtisseries. Un jour, une vieille dame aux doigts croches vient lui proposer de gouter à sa pâte de haricots. Il est épaté, et elle viendra en préparer dans la boutique, à l’abri des regards des clients et de la propriétaire. Leur relation évoluera, et certains secrets de leur passé viendront informer leur condition présente. Sans dévoiler l’intrigue plus qu’il ne le faut, ce roman est une histoire d’amour entre les générations, de réflexion sur la vie et l’œuvre, et une histoire touchante (et gourmande) à lire absolument.
Les délices de Tokyo de Durian Sukegawa